Et de trois. Le premier en solo, les deux suivant en trio : Ston, né il y a un peu plus de trois ans, grandit bien, et présente son nouvel album samedi soir, sur la scène du Club. "C’est l’album de la maturité ", glisse tout sourire Didier Rouillon, alias Ston. Une maturité dans un grand bain de musique, puisque les influences vont de la New-Orleans aux Caraïbes en passant par le rock à la sauce Led Zep, à l’ambiance cuivre dont est issu le "boss" du groupe, et… les statues-menhirs.

Chez Ston, l’art primitif tient en effet une place prépondérante. "Toute l’émotion que cet art véhicule me marque" souligne l’artiste. Et ça se voit à tel point que Ston, au cas où vous n’auriez pas fait le rapprochement, c’est ce groupe que vous avez peut-être vu un jour, sur scène, jouer avec des masques faisant justement penser à cet art primitif.

Mais on ne réduira pas Ston à cela puisque, vous l’avez également, compris, Ston, c’est un peu comme les pierres, il y en a dans tous les univers. Une chose cependant, Ston aime bien envoyer quelques pierres, mettre des cailloux dans les chaussures dans ses textes.

Centre Presse le 10/01/2020.